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Aimer quand m​ê​me

by David ROBERT

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1.
À TRAVERS LE TEMPS J'habite loin d'la ville, loin des rues sinueuses Isolé sur mon île, la maison verte, invisible et creuse Je regarde le vide, entre la cour et les nébuleuses Je nous revois avides, on croyait vraiment la vie heureuse Comme le soleil et la lune, je m'endors quand tu te réveilles On le sait bien, on s'connait plus, même si en dehors c'est pareil Aide moi aide toi, même si la terre tourne pendant qu'on se détend Y faut pas s'essouffler autant, oubli la course, arrête, attend Attends-moi, pour qu'on se perde pas, à travers le temps J'arrive en ville...le vent fait tomber les feuilles Connecté aux racines, j'me prépare à vivre le deuil Car tu t'éloignes à chaque secondes et encore l'immense vide s'éveil Je m’accroche à ce qu'y'a de plus beau au monde Ton sourire fendu jusqu'à mes oreilles Aide moi aide toi, même si la terre tourne pendant qu'on se détend Y faut pas s'essouffler autant, oubli la course, arrête, attend Attends-moi, pour qu'on se perde pas, à travers le temps
2.
Des kilomètres, une grève, une trève, un baladeur Une toune de rock au ‘riff’ méchant et décrocheur En shorts de jeans éfilochés et nonchalants Le soleil me rentre par en dedans J’ai trouvé un mirage, un instant, un écran En le perçant j’ai vu le jeu, j’ai laissé souffler le vent J’suis resté sans rien dire, j’ai respiré à fond Et dans le grand ménage de souvenir, J’suis tombé sur ton nom Entends-tu c’que j’entends ? J’pense qu’on est pile au bon moment Ça réveil, ce qu’on en dedans, Ça ramène dans l’instant présent Les bras sont tout’ ouverts, Les yeux au ciel et les pieds dans la mer J’trouve le temps cool quand j’me rappel de ton sourire Dans les tiroirs d’la mémoire vive, j’coagule des souvenirs J’oublie tes yeux, j’oublis les miens, j’invente un grand trou vide J’efface nos jours de pluie mais j’garde mes matins lucides J’me débarrasse d’la guerre, des regrets, des détours J’mets tout ça dans une bulle que j’attache après le jour Et je continue mon chemin sans regarder en arrière La nuit tranquille se lève, j’ai la tête et le cœur plus clairs Entends-tu c’que j’entends ? J’pense qu’on est pile au bon moment Ça réveil, ce qu’on a dans le sang, Ça te rappel que depuis longtemps Les bols sont tout’ ouverts, Vas-y mets c’que tu veux dans ton dessert… …sers-toi d’la vie.
3.
Quand j’oublis, la folie, la terre, la mort, la nuit Trop soumis, à la loi, à la peur, à la vie Si j’oublis, le sourire, le bleu, l’écho et l’envie Libère-moi sans bruit Au réveil, si je n’ai plus un seul rêve en mémoire Endormis, chaque année 360 cafés noirs Si j’essaie, dans le doute, encore là, sur la route et sans y croire Montre-moi l’espoir Si je vire-vibres dans le vent sans cesse, Ramène-moi aux racines de mon être, Tant qu’il y’a l’horizon, un panier de fruit d’abondance et des chansons qui réveillent pour de bon Quand le froid, me transperce, me gêne, me gèle et m’enneige Sous un toit, à l’abri, le grand confort, comme un piège Si je peux, mais que j’éteints l’étincelle, dans mes yeux Brûles-moi tant mieux Si je vire-vibres dans le vent sans cesse Ramène-moi aux racines de mon être Tant qu’il y’a l’horizon, un panier de fruit d’abondance et des chansons là où glace fond… Parce qu’il y’a l’horizon, un panier de fruit d’abondance et des chansons qui réveillent pour de bon. Aujourd’hui, mieux qu’hier, moins que demain Plus heureux, dans ma cour, mon jardin Plus souvent, faire ton tour, si tu veux Bras ouverts, se serrer, juste un peu, Faire du bien, déraper, sans faire mal Se lever, au grand air, animal Déterrer, le bonheur, qui s’étire Faire pousser, sans effort, le plaisir Déterrer, le bonheur, complètement Faire pousser, sans effort, le présent Aujourd’hui, mieux qu’hier, moins que demain
4.
Pas besoin de ‘lift’, pas besoin de t’en aller La maison est trop grande et trop dur à chauffer pour que j’te laisse t’en retourner Pas besoin de ‘splif’, pas besoin de déboucher une Un plus un fait un, plus deux donne deux, exposant le monde entier ! Pas d’artifice, pas besoin de rajouter À tes yeux verts jaunes comme le ciel qui crachent des décibels tellement t’es belle Pas besoin de ‘hit’, pas besoin de jeans troués Un plus un fait un, plus deux donne deux, exposant le monde entier ! Un jour y’aura pus de ‘cover charge’ J’te jure que la porte est mieux d’être large Quand on redeviendra ce qu’on était, plus heureux mais moins parfait Pas besoin de ‘guit’, pas besoin d’amplifier Jouer dans le vide ça fait pareil, le rock est entre nos deux oreilles… Pas besoin de ‘hit’, pas besoin de jeans troués Un plus un fait un, plus deux donne deux, exposant le monde entier ! Un jour y’aura pus de ‘cover charge’ J’te jure que la porte est mieux d’être large, Quand on redeviendra ce qu’on était, plus heureux mais moins parfait Pas de cover charge dans mon affaire Tout le monde est invité à soir Un jour y’aura pus de ‘cover charge’ (bis) Pis on redeviendra ce qu’on était, plus heureux mais moins parfait
5.
Ça y est je pars demain matin, car tout le monde le sait bien La jument, son poulain, n’auraient pas pu manger autant d’foin (Mais l’hiver viendra, quand l’hiver viendra…) Dans la grande métropole, des pieds, du coude, ça joue On est tous à la mode, mais on sait pu comment planter des choux (À la mode de chez nous…) Mais moi j’veux savoir ce que ça donne, être maître chez nous Réveiller le bonhomme, qui sait pu jouer d’la flûte et du tambour (On n’est pas maître dans notre maison car vous y êtes…) Et là je prends mon sac rempli de temps Pour arpenter le monde en attendant De me sentir chez nous à chaque jour Et revenir les bras remplis d’amour Et si je vide mon sac au gré du vent C’est pour semer la terre de mes enfants Qu’on leur lègue une fête et des beaux jours Que leur avenir soit tranquille dans la cour Derrière chez nous savez-vous ce qu’il y a ? Y’a un grand feu, feu, joli feu qui réjouis Une tonne de gens qui chantent en cœur un air d’ici Et dans cet air savez-vous ce qu’il y a ? Il y a le blanc pur de l’hiver, le rouge du vice La langue de Molière qui berce le cœur d’un lys Et dans ce cœur savez-vous ce qu’il y a ? Y’a le bon vent, v’là le joli vent de la fierté Qui déploie un drapeau aux yeux du monde entier Et dans ces yeux savez-vous ce qu’il y a ? Y’a le vrai bleu, bleu, joli bleu qui reste en vie Le bleu du fleuve, du ciel, du drapeau, du pays
6.
Attendre que le ciel se libère pour pouvoir faire le tour d’la Terre Encore une fois avant de penser à faire pousser la vérité Une qualité qui étrangement, fleurie plutôt bien quand tu mens Dans ton verger, en quarantaine, à ne plus dire de vrais ‘Je t’aime’ Le silence te ronge l’intérieur, mais les mots t’inspirent trop la peur La transparence s’efface, ton corps devient de glace, tenace Tu pleures tes larmes par en dedans, et ta peau sèche doucement Dis c’que tu penses plus souvent, et danse sous la pluie comme avant Tu pleures tes larmes par en dedans, et ta peau sèche doucement Dis c’que tu penses de temps en temps Et danse sous la pluie comme avant Quand tu les revois enfermés, tous ces inconnus désarmés Incapables de s’acquitter, de ton besoin d’hypnotiser Dans leurs têtes qu’est-ce que tu prends ? Dans leur cœur et leur présent Un morceau pur de leur amour, destiné à d’autres jours Le silence te ronge l’intérieur, mais les mots t’inspirent trop la peur La transparence s’efface, ton corps devient de glace et d'ailleurs… Tu pleures tes larmes par en dedans, et ta peau sèche doucement Dis c’que tu penses plus souvent, et danse sous la pluie comme avant Tu pleures tes larmes par en dedans, et ta peau sèche doucement Dis c’que tu penses de temps en temps Et danse sous la pluie comme avant Ici au pied d’un pommier, se termine les années De fausse aveugle, de bonne sorcière, délicieuse chimère Après le temps et l’attention, assez de tords et de raisons Enfin nue devant le monde entier, te reste plus qu’à réparer Ce qu’ils ont fait pour Ève
7.
Des cheveux blonds qui tombent sur des épaules rebelles Cachées dans la dentelle…c’est impressionnant pareil Deux cents cils noir sur des yeux vert-bouteille Qui me regarde au soleil…j’hésite et je bégaye T’es belle quand t’es dingue, quand tu ris plus fort que la ville En toute simplicité, sur un banc du quartier Ça respire ton bonheur pendant des heures Pour t’entendre tout le temps J’va ‘looper’ tes murmures dans mes tympans J’suis peut-être malade de toé mais j’t’aime quand même Croquer dans ta chair b’en fort, en garder un bout juste pour moé Peut-être ben que t’es malade de m’aimer quand même On rayonne fort en marchant dans la nuit Le temps passe lentement…dessous le parapluie Y’a tellement d’amour à faire, à échanger, à être ici Les mots qui abondent nous rapprochent et les silences aussi T’es ‘cool’ quand tu dis que le monde est trop endormi En toute simplicité, partout dans le cartier ! Ça explose de chaleur quand t’ouvres le cœur
8.
Trouver refuge dans un soupir Ouvrir l’écluse du désir Accepter le pas, passer près d’elle La patte dans le miel Concrètement blasé de faire Fort bien assez pour se plaire Fermer les yeux pour ouvrir les ailes Et hop au ciel ! T’as les yeux qui se vident Et moi qui ‘chiale’ à cause d’la sauce Y’a une épice rare qui manque J’pense qu’on a oublié quelque chose de… Simple comme bonjour mais moins banal Une amnésie, interminable Dire Je t’aime, plus souvent Pendant que l’on entend Faudrait se laisser maturé Mieux me coiffer et me raser Faire de la routine à la cannelle À grand coup d’pèle Il fait un peu plus froid Depuis que t’a mis mon manteau Regarde dans la poche gauche J’pense que j’y ai laissé quelque chose de… Simple comme bonjour mais moins banal Une amnésie, interminable Dire Je t’aime, plus souvent Pendant que l’on entend
9.
Un grand bout d’ciel plus loin Du rire et des germes de folie Changer l'océan en ruisseau Joindre les bras de deux bouts de terre qui s’ennuient Je vais je viens en vain Le silence du bonheur s’étire Et j'attends le train du retour Avec le corps déjà rendu au creux du lit Sans elle, dans le sable blanc de l'hiver amer Je reste zen, je tais l'impatience et tue les frontières Sans mes ailes, dans le sable blanc de l'hiver amer Je reste zen, au moins Un grand pot de miel, du vin Le bonheur du silence s’étire Une fois de plus sur les photos Beaux paysages mais les yeux vides et sans famille Sans elle j'air à moitié, je fausse Je me retiens même si obligé de partir Sans elle, dans le sable blanc de l'hiver amer Je reste zen, je tais l'impatience et tue les frontières Sans mes ailes, dans le sable blanc de l'hiver amer Je reste zen, au moins Quitter la route et m’enfermer égocentriquement Ne plus jamais laisser de trace, me perdre dans le vent Errer seul dans l’espace à m’en couper les ailes Ne plus avoir peur du temps, du vide de chaque jour… …sans elle, dans le sable blanc de l'hiver amer Je reste zen, je tais l'impatience et tue les frontières Sans mes ailes, dans le sable blanc de l'hiver amer Je reste zen, au moins.
10.
Y’a rien qui dure… rien qui dure Tu te penses b’en fort, tu te créer b’en dur T’arrive au monde fusionnel Ta mère est là qui t’aime, ton père est là qui t’aime, fou T’as jamais mis le nez dehors, tu le sais pas encore Mais t’es quelque part dans le temps…surprenant Y’a rien qui dure… rien qui dure Parait que ton village, c'est pas tout Le continent-tinue de l’autre bord (ou ça d’lautre bord ?) Y’a même pas de doute, la terre est ronde, Le ciel est creux, y’a même pas d’corps (tu sauras…) De toute façon, le vent dans face Tu reviendras b’en avec tes questions T’as le temps en masse… Y’a rien qui dure… rien qui dure Tu t’vois b’en fort, tu sens b’en prêt À rapporter quelque chose de vrai Quelque chose qui dure qu’y est éternel, Le grand élan du fond du ciel Ça pas de matière, ça pas de contour Ça pas d’allure mais ça t’enveloppe tout le tour…l’amour Y’a rien qui dure…autant que l’amour
11.
Dans la conversation, y’avait rien de bien important À la convention, sur la pluie et le beau temps Pas besoin de faire aucun effort, y’a des mots qui sortent par hasard Qui veulent tout dire quand j’te regarde dans les yeux Y’a rien de plus vrai, que les mots du regard Y’a rien de plus fort, ensemble encore Parles-moi sans bruit, souffles-moi la vie Les yeux tellement pleins, que mes oreilles s’ennuient Prendre du temps pour se parler d’amour, de peine et de souvenirs Tenir le discours de l’humanité et le langage du sourire Y’a des choses tellement plus vrai Que les mots n’exprimeront jamais Juste pour le peu qu’on se regarde dans les yeux Y’a rien de plus vrai, que les mots du regard Y’a rien de plus fort, ensemble encore Parles-moi sans bruit, souffles-moi la vie Les yeux tellement pleins, que les oreilles s’ennuient Y’a rien de plus vrai, que les mots du regard Non y’a rien de plus fort, ensemble encore Y’a rien de plus vrai, y’a rien de plus fort Ensemble encore
12.
Ça va lève le frein c’est partit, ça va t’as déjà d’autres lits Fais-pas la tête de l’abruti comme ça, oubli Ça va lève les feutres c’est compris Ça va laisses-les seul dans leur nid Tranquillement sortir d’ici et refermer la porte sans bruit Si le silence te faisait peur, là tu souris La nuit dure quelques heures au Nunavut et tu survis C’est clair dans la noirceur que tu suis la sortie Pour quitter ta raison et les temps gris C’est là le bout du navire, c’est ça qui t’arrives, qui chavires Vas-y finir ta guerre et fermer ton vieux livre C’est ça qui fait que t’arrête de suivre, c’est là que tu te mets à vivre Pour pas se perdre à moitié ivre, nager vers l’autre rive Si le silence te faisait peur, là tu souris Tout un jour sans lueur au Nunavut et tu survis C’est clair dans la noirceur que tu suis la sortie Pour quitter la maison et les temps gris C’est clair dans la noirceur, par ici la sortie Pour voir le monde après les temps gris
13.
Ça y est je pars demain matin, car tout le monde le sait bien La jument, son poulain, n’auraient pas pu manger autant d’foin (Mais l’hiver viendra, quand l’hiver viendra...) Dans la grande métropole, des pieds, du coude, ça joue On est tous à la mode, mais on sait pu comment planter des choux (À la mode de chez nous...) Mais moi j’veux savoir ce que ça donne, être maître chez nous Réveiller le bonhomme, qui sait pu jouer d’la flûte et du tambour (On n’est pas maître dans notre maison car vous y êtes...) Kinoketan, mamo e mirokik Kinoketan, ka wasitek Kinoketan, mamo e mirokik Kinoke ! Et là que j’prends mon sac rempli de temps Pour arpenter le monde en attendant De me sentir chez nous à chaque jour Et revenir les bras rempli d’amour Et si je vide mon sac au gré du vent C’est pour semer la terre de mes enfants Qu’on leur lègue une fête et des beaux jours Que leur avenir soit tranquille dans la cour Derrière chez nous savez-vous ce qu’il y a ? Y’a un grand feu, feu, joli feu qui réjouis Une tonne de gens qui chantent en cœur un air d’ici Et dans cet air, savez-vous ce qu’il y a ? Il y a le blanc pur de l’hiver, le rouge du vice La langue de Molière qui berce le cœur d’un lys Et dans ce cœur, savez-vous ce qu’il y a ? Y’a le bon vent, v’là le joli vent de la fierté Qui déploie un drapeau aux yeux du monde entier Et dans ces yeux, savez-vous ce qu’il y a ? Y’a le vrai bleu, bleu, joli bleu qui reste en vie Le bleu du fleuve, du ciel, du drapeau, du pays Kinoketan, mamo e mirokik Kinoketan, ka wasitek Kinoketan, mamo e mirokik Kinoke !

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Premier album solo pour David ROBERT, multi-instrumentiste et auteur-compositeur du Québec. Plusieurs collaborations bonifient les chansons à texte dont Antoine DUFOUR (guitare), Cindy BÉDARD et Fabiola TOUPIN (voix). Inclus quelques chansons surprises signées par Manu TRUDEL, Sylvain 'Syro' ROBERT et Sylvain DE CARUFEL (Jardin Mécanique).

credits

released January 25, 2013

Voix : David ROBERT, Fabiola TOUPIN, Cindy BÉDARD, Mélissa BROUILLETTE, Sylvain 'Syro' ROBERT, Baptiste PRUD'HOMME, Dan LEMAY, les guitares d' Antoine DUFOUR, Jean-Michel RENAUD, Dan LEMAY, l'harmonica de Pascal 'Per' VEILLETTE et de Guy MARCOTTE, la flûte à Ti-Luc MURPHY et la basse des grands SEBASTIEN SALICETTI, JF LANGEVIN, IGOR BARTULA et DOMINIC 'ROCK' LAROCHE.

Réalisation : David Robert | Production : David Robert et Frédérick Tremblay (Productions FT) | Prise de son : David Robert (studio l'Hermite) assisté de Sébastien Cloutier, Mikaël Robert Ferron et Jean-François Langevin | Mix et mastering : David Robert assisté de Sébastien Cloutier (Studio Banzaî)

Photos et graphisme : www.sylvainrobert.net

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