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1. |
La Falaise
04:07
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La Falaise(David Robert)
Derrière le doute et le malaise
Une certitude qui dérange
La paresse et les plaintes cessent
Quand nos attitudes changent
Au bout de la route y’a la falaise
Et l’altitude qui nous tente
Pris en cage, on perd vite le nord
Et le grand voyage nous épuise le corps
Encore une larme, un sourire, des détours
Un pas de plus chaque jour
Voir tous les racoins de la terre
Les admirer comme nos enfants
Trouver la crevasse la plus noire
L’éclairer fort comme le printemps
Pour qu’à chaque matin et soir
On puisse y voir clair en dedans
Pris en cage on perd vite le nord
Et le grand voyage nous épuise le corps
Encore une larme, un sourire, des détours
Un pas de plus chaque jour
Suivre le courant, se rendre à l’évidence
Sans attendre le hasard ou la chance
Partir en rêvant le temps d’une autre danse
Sous un autre soleil et que tout recommence
Et que tout recommence
Derrière le doute et le malaise
Une certitude qui dérange
La paresse et les plaintes cessent
Dès que la falaise nous manque
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2. |
Notre rêve
04:05
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Notre rêve (David Robert)
Attiré par ton nom, je m’invite et dérive
Sans effort, tu m’accueilles dans tes mains
Épuisés par le son du pays qui défile
Et des corps évachés dans le train
Les vagues au cœur, chaque fois, nous font monter et redescendre
Tu respires soudain comme moi, enfin nos cœurs se détendent
Petit accent sournois qui tournoie et délire
Tu t’amuses en écho dans ma tête
Peut-être sans vouloir, à l’endroit qui déchire
Mais pourquoi fuis-tu par la fenêtre ?
Laisse défiler les lieux et le temps aussi
Le bonheur dans tes yeux qui prend vie et puis s’enfuie
Puis tu pars sous un fier soleil d’été
Projection météo sans chagrin
Quitte un peu notre rêve, fais semblant d’oublier
Mais avant, reverse-nous du vin
Les vagues au cœur, chaque fois, nous font monter et redescendre
Je lâche prise, tout comme toi, le calme finira par s’étendre
Les promesses se brisent, l’habitude de fuir
Dépose un voile sombre sur ta chair
Petit accent sournois, reviens-moi pour me dire
Comme avant, que tu veux changer d’air
Laisse défiler les lieux et le temps aussi
Le bonheur dans tes yeux qui prend vie puis qui s’enfuie
L’air de rien, sans-le-sous-souverains
Tout nu dans le jardin, l’abondance nous enlace
La main tendue vers l’au revoir, sans défaite ni victoire
Un autre jour qui passe...
L’air de rien
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3. |
Déjouer les atomes
03:09
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Déjouer les atomes (David Robert)
Tu me tiens du bout du doigt dans ton écran
M’enlignes et tires de ton Canon géant
Tu me fais languir et poser nu sous le soleil brûlant
Tu me fais subir tous tes châtiments
M’assommes et me ligotes à tes draps blancs
Tu m’imagines fuir quand tout ce que je veux pourtant
C’est t’avoir dans mes bras longtemps
On peut tenter de déjouer les atomes
On sait bien que même Météo-Média se trompe
Nos deux corps qui respirent
Et chacun de tes sourires
Peuvent refaire le monde
À quoi bon oublier que tu es d’ailleurs
Si on peut changer les semaines en jours, en heures
En minutes, en secondes
Avant que tu me combles de bonheur
Tu me tiens du bout du doigt dans ton écran
M’enlignes et tires de ton Canon géant
Tu me fais languir et poser nu sous le soleil brûlant
Tu me fais subir tous tes châtiments
M’assommes et me ligotes à tes draps blancs
Je m’imagine vivre d’amour et d’eau si simplement
Tu veux rester dans mes bras longtemps
Simplement; restes dans mes bras longtemps
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4. |
L'ancrage
04:01
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L’ancrage (David Robert)
Se perdre pour tout gagner
Mourir et mieux rêver
Se taire pour écouter
La vie qui se fait, se refait
Dans la misère, les cris, les bruits, les guerres
Au loin, patiente dans l’air
La pluie qui nettoiera la terre
En attendant que les matins
Retrouvent leur douce lumière
On n’sera jamais vraiment certains
D’avoir ouvert les paupières
Et puis on chante pour oublier
Ce qu’on ne peut pas faire taire
Tous ces vieux refrains
Qui font passer les jours amers
De l’aide ou un baiser
Son Dieu ou l’amitié
Chercher une poussière
Quelqu’un ou quelque chose dans l’air
Des divisions, des promesses sans solution
Puis trouver, à bout de bras
Un bon ancrage au fond de soi
En attendant que les matins
Retrouvent leur douce lumière
On n’sera jamais vraiment certains
D’avoir ouvert les paupières
Et puis on chante pour oublier
Ce qu’on ne peut pas faire taire
Tous ces vieux refrains
Qui font passer les jours amers
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5. |
Avril
03:24
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Avril (David Robert)
Les pieds dans ’bouette, le sourire facile
Car je sens dans l’air la terre qui se ranime
Patient, j’attends qu’on soulève la question
«Et si un jour ça déborde pour de bon ?»
C’est le dégel qui fait que ton île se fond dans le décor
Moi, je te cherche plus fort
Subtile et sensible, tu déjoues l’illusion
Le matin quand se pointent les bourgeons
Même si c’est avril, découvre-toi d’un fil
Aide-moi à dégeler
Si long et si tranquille
L’hiver est difficile à aimer
Les oreilles qui sillent
Le bruit de la ville
Quand tu veux me retrouver
Comme un soleil qui me donne envie de me lever
Dans un grand sac et «vlan», balayer le ménage
Sortir l’inutile du garage
Le corps est moins pesant, le moral est d’acier
Moins pire que mars, moins l’fun que mai
C’est le silence qui fête mon arrivée dans ton pays
Et me piègera ici
Patient, j’attends que la marée descende
Pour me jeter sur tes côtes et me rendre
Les bottes pleines, le visage aussi tellement j’ai pris l’averse
Mais je sais que tu restes subtile et sensible
Plus forte qu’avant
Car tu sais traverser le printemps
Même si c’est avril, découvre-toi d’un fil
Aide-moi à dégeler
Si long et si tranquille
L’hiver est difficile à aimer
Les oreilles qui sillent
Le bruit de la ville
Quand tu veux me retrouver
Comme un soleil qui me donne envie de me lever
Un grand espace, du temps
Un nouveau paysage
Dessiner en règle l’image
Sans les grands monstres blancs
Sans la nature gelée
Une autre fois encore
Quand reviendra le joli mai
Même si c’est avril, découvre-toi d’un fil
Aide-moi à dégeler
Si long et si tranquille
L’hiver est difficile à aimer
Les oreilles qui sillent, le bruit de la ville
Quand tu veux me retrouver
Comme un soleil qui me donne envie de me lever
Comme un soleil, toi qui m’attends au fil d’arrivée
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6. |
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À ceux qui retiennent l'exil (David Robert)
Quand tu rêves, quand tu dors
Que le pilote automatique fait la « job » pour toi
Quand la chair, quand le corps
Gelés dans la masse atomique
Froids comme un tartare en cœur
Chanter tout haut l’exil, changer son histoire en bout de papier
Donner un sens au vide, prier
Je lègue un morceau de peur
Et par un geste malhabile
Je lève un beau gros doigt d’honneur
À ceux qui retiennent l’exil
Quand le rêve prend le bord
Que se brise la grande coquille tout autour de toi
Quand tu gèles, quand tu sors
Que tu quittes enfin la grande ville
Pour chercher de l’or, encore
Chanter tout haut l’exil, changer son histoire en bout de papier
Se jeter dans le vide, voler
Je lègue un morceau de peur
Et par un geste malhabile
Je lève un beau gros doigt d’honneur
À ceux qui retiennent l’exil
Je sens les gens qui souffrent, les arbres qui étouffent
Pris sous le poids de décideurs armés
J’entends le vent qui souffle, je vois les yeux qui s’ouvrent
Devant le choix de mourir ou changer
Je poursuis ma route, de moins en moins de doute
Qu’au fond de moi les chaînes se sont brisées
Quand viendra le jour, je chanterai à mon tour
Que toi aussi l’exil peut t’emporter
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7. |
Premiers pas
05:17
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Premier pas (David Robert)
Immobile au tout début du monde
Avant d’inonder l’espace vide
Une porte ouverte et une sonde
Terre fertile, te retrouver, projectile lancé
Le bruit du cœur qui arrive au loin
L’odeur du dehors qui nous appelle
Le talent de faire des pieds, des mains
Pour parvenir, à une fin
Trop vite pour certains
Merci pour la mer, pour la terre
Pour le bleu, le rouge et le vert
Sans ça, le paysage serait blanc, tout le temps
Merci pour la mère, pour le père
Sans en être fier, merci pour la guerre
Sans ça la paix n’serait pas autant, maintenant
Un premier pas dans l’humanité
Et le second dans l’imparfait
Un géant contre qui s’élancer
Trouver le vide, le ramener
Est-ce possible sans y rester ?
Le bruit du tonnerre arrive au loin
L’ombre de la mort qui nous sépare
Le souffle qui balaie le jardin
Pour accueillir, entre ses mains
Le nouveau jour qui vient
Merci pour la mer, pour la terre
Pour le bleu, le rouge et le vert
Sans ça, le paysage serait blanc, tout le temps
Merci pour la mère, pour le père
Sans en être fier, merci pour la guerre
Sans ça la paix n’serait pas autant, maintenant
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8. |
Valser dehors
03:42
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Valser dehors (David Robert)
Chaque fois que tu soupires
Que dans tes rêves tu veux partir
Le grand manitou va encore te mentir et te rendormir
Jusqu’au lever du jour
Quand tu t’acharnes à jouer ton tour
Photo dans la chambre, prière matinale
La secte t’avale
Tu fais la bonne dernière
Sans carrière, fidèle femme et mère
Le sage gourou sait comment te combler, sans te réveiller
Il a changé ton sourire
Contre un millier de faux souvenirs
Photo dans le hall, prière d’oublier
Tout ce qu’ils t’ont volé
Ils ont pris ta jeunesse et tes trésors
Sans le moindre intérêt, le moindre effort
Tu reprends tes esprits et regagne ton corps
Quand tu ouvres la fenêtre
Pour valser dans le temps qu’il fait dehors
Le réveil sonne dans ta tête
Au milieu de ta vie tu t’arrêtes
Levant le sombre rideau des habitudes
Tant de solitude
Sortir de ta triste vie
Laisser les rituels mourir
Puisque rien à perdre et puisqu’on doit choisir
Son propre avenir
Ils ont pris ta jeunesse et tes trésors
Sans le moindre intérêt, le moindre effort
Tu reprends tes esprits et regagnes ton corps
Quand tu ouvres la fenêtre
Pour valser dans le temps qu’il fait dehors
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9. |
Sans mélodrame
03:15
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Sans mélodrame (David Robert)
C’est la trêve dans nos têtes
Qu’on oublie depuis longtemps
C’est le verre, la cigarette
Qu’on veut quitter si souvent
S’il fallait te mentir ce serait déjà fait et refait
Pourquoi gaspiller sa salive quand on sait qu’on a dit
Plus que ce qu’il fallait ?
C’est un silence dans le cœur
Qui ne dure jamais longtemps
C’est une âme, frère ou sœur
Qui ne passe qu’un instant
S’il fallait t’oublier, ce serait avec tant de regret
Pourquoi être seul à pleurer quand les autres s’amusent
Et dansent pour le vrai ?
C’est le nouveau qui dérange
Le changement de saison
C’est le plaisir qui dérange
Ceux qui n’ont pas de chanson
S’il fallait nous laisser ce serait pour s’aimer en secret
Se retrouver seul à rêver du temps où on avait dans les yeux
Le plus beau des reflets
C’est le désir, le dégoût
L’impossible jeu des fous
Ce n’est pas fort comme nous
Ce n’est presque rien du tout
Ça ne tuera pas la flamme
Sans mélodrame
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10. |
L'appel de la raison
05:38
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L’appel de la raison (David Robert)
De la fumée plein le jour: un peu dur de faire le sourd
La mémoire à court terme en mille miettes
L’inconnu partout autour
Cherchant le moment présent
Impuissant, perdu dans le détour
C’est l’appel au grand retour, un peu dur de faire le sourd
Le cerveau dans le miel, l’âme en détresse
Un appel à ton secours
Le corps à Shangaï, à Bruges, à Shawi’
Et le cœur à rebours
Trop lâche pour jouer son tour, un peu dur de faire le sourd
L’hiver en été, l’ivresse dans la tête
L’enfant intérieur que l’on cherche sans cesse
La mort, la pitié, la peur, rien ne l’arrête
L’immense manège tourne encore, plus fort, ce soir
De la fumée pour de bon: c’est l’appel de la raison
Des coupes vides et des botches s’étalent
Dans cent-millions de maisons
Des parcs sales de poubelles qui débordent
Et de Pokémons en mission
Paresseux même sans salon, c’est l’appel de la raison
Un oiseau tombe du ciel sur une vieille
Qui priait pour son départ
Un manège cruel qui fait partir et revenir par milliard
Plus fort que le mur du son, c’est l’appel de la raison
L’été dans l’hiver: paraît que c’est la fin
L’enfant revenu nous prendre par la main
La mort, la pitié, la peur traînent sur le chemin
Comme un vieux Chinois
Balayer son coin
De trottoir, à matin
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